Tous les articles par Yannick Line

La Divination

Depuis la nuit des temps, la divination occupe une place importante dans la vie des hommes. Chaque civilisation quelque soit ses croyances, sa religion, a secours à la divination car l homme a troujours  voulu connaitre son avenir, soit pour essayer de maitriser son destin, soit pour le dépasser,  cherchant à se rapprocher du divin en perçant le mystère de l’invisible, brisant  ainsi le cycle des morts et des renaissances et atteignant à l immortalité.

La divination pratiquée par tous les peuples anciens reposait principalement sur une observation précise de la nature dont ils déchiffraient et interprétaient certains phénomènes comme le vol des oiseaux,  la couleur du ciel au couchant ou la position des astres. Puis au fil du temps, des techniques de divination plus spécifiques se sont développées.

Les hommes ont utilisé des objets ou des éléments du quotidien comme support à la divination tels que les osselets, les cendres,  la fumée,  le marc de café, l’écriture, les miroirs, les taches d’encres…

La ChiromancieAinsi ces outils permettaient à l’homme de solliciter à volonté des réponses à ses questions. Si de nos jours beaucoup des ces mancies ont disparu, certaines d’entre elles ont pu traverser les âges parce qu’elles ont été préservées dans nos campagnes. Les gens qui y vivent sont en relation plus étroite avec la nature que dans les villes et perpétuent les traditions et les croyances.

Une exception concerne l’observation des astres qui, depuis la plus haute antiquité,  a donné naissance à une science, l’astrologie. Bien qu’elle ne soit pas considérée par les scientifiques comme une science  » exacte « , l’astrologie s’ est néanmoins démocratisée au point d’être omniprésente dans notre quotidien tout comme les jeux de cartes qui de par leur simplicité de manipulation,  sont apparus vers le XVI siècle et sont devenus le support le plus utilisé pour la divination.

Nommés plus précisément jeux de tarot ou oracles, il en existe une très grande variété dont la majorité ne sont que des variantes les uns des autres et dont les plus célèbres sont l’Oracle de Belline et le Tarot de Marseille.

 

L’Ascendant Astrologique

Le masque

AstrologieL’Ascendant est le degré du zodiaque qui se lève à l’horizon au moment de la naissance. C’est le visage qu’une personne présente au monde comme un bouclier pour protéger son signe solaire. Première chose que les autres remarquent, l’ascendant peut masquer réellement la personnalité.

L’Ascendant affecte aussi la mesure dans laquelle le moi est révélé au monde. Avec un ascendant extraverti, quelqu’un peut paraitre raconter l’histoire de sa vie dans les cinq premières minutes d’une rencontre. Toutefois, si le signe solaire est principalement introspectif, cette impression d’ouverture sera fausse – ce qui est  » révélé  » n’est qu’une façade. L’Ascendant indique l’aisance avec laquelle prend place l’adaptation à  l’environnement, les Ascendants terre, pratiques, bien organisés et efficaces, les Ascendants feu, confiants, pleins de vie et ouverts, les Ascendants eau  plus réservés et sensibles, les ascendants air vivaces, curieux et loquaces.

Apparence

Astrologiel’Ascendant révèle comment se déroule l’adaptation à l’incarnation dans un corps physique. Un ascendant Sagittaire, par exemple, peut être gauche, alors que le Taureau est bien coordonné. L’Ascendant a aussi un rapport avec l’apparence physique. Un Ascendant Gémeaux a une étincelle dans le regard, un Scorpion, un regard rêveur. Un Ascendant Balance est bien habillé, un Verseau veut choquer.

Frontières

L’Ascendant décrit le fonctionnement des frontières personnelles. L’Ascendant Bélier dit : « c’est moi », le Balance, « ça c’est moi, ça c’est toi » et « comment fusionnerons-nous ? « , alors que l’Ascendant poissons est incertain : « Où est-ce que je finis et où est-ce que tu commences ? » Les signes négatifs tendent à revoir des frontières plus faibles que les positifs, bien que certains, comme le Cancer, le sachent et fassent le nécessaire pour se protéger.

Judy Hall, auteur du livre : La Bible de l’Astrologie. Editeur : Guy Trédaniel.

Le rêve, un monde parallèle, une seconde vie.

Vous est-il venu à l’idée que nous dormions exactement quatre mois par an ? Cent vingt et un jours au cours d’une année ? Et combien cela représente de milliers de jours au bout d’une vie ? Le rêve est un univers vécu différemment de celui de la vie éveillée, lequel nous incite à savoir pourquoi le sujet d’une émotion, d’une idée, d’une sensibilisation rationnelle survenue au cours de la journée, nécessite une réponse reflétant une démarche,  jusque dans les zones les plus inconscientes de nous-même. Tout ce temps investi dans le sommeil n’est-il pas perdu ? Au contraire : pendant que nous dormons, nous travaillons le plus égoïstement possible pour nous-même.

Égoïstement ne doit pas être pris ici dans un sens péjoratif. Nous voyageons astralement dans differentes sphères,  dans d’autres lieux et nous communiquons à différents niveaux, nous rejoignons ceux que l’esprit conscient ne nous permet pas de rencontrer à cause de la lourdeur de nos vibrations charnelles. Le rêve est une vie parallèle, différente, à l’envers de la vie diurne. Grâce à lui, nous cherchons les prémices d’un nouvel état intérieur. Si le jour nous avons à vivre avec la raison et l’instinct en rapport avec une multitude d’interdits, devant lesquels nous devons nous dépasser pour nous intégrer socialement, la nuit nous en sommes libérés. Dans beaucoup de nos rêves, la morale n’existe plus, elle s’efface, le masque tombe pour nous permettre une libération, nous faisons face à notre propre nudité, à notre faiblesse, à nos mécanismes de défense adéquats ou inadéquats. Il a été prouvé expérimentalement que nos habitudes de comportement sont les mêmes dans la vie onirique que dans la vie éveillée

Le timide demeure timide et le camoufle dans un langage symbolique par des réflexes qui lui sont propres. À situations analogues, réactions analogues. Le pourquoi de ces réactions et leur origine sont à découvrir si on veut s’en libérer. Les automatismes que nous avons développés sont fort intéressants à découvrir. Posez – vous cette question : comment réagissez – vous en rêve devant un problème, une situation ? Vous battez – vous avec l’ennemi ou le subissez – vous ? Êtes-vous vainqueur ou encore contournez-vous la situation par la ruse, le dialogue, la persuasion ou la fuite ? Courez-vous dans vos rêves ou êtes-vous le simple photographe de votre vie, regardant les autres décider pour vous ? Le rêve nous oblige à des prises de conscience douloureuses ou réconfortantes. Derrière une réaction, il y a tout un passé affectif qui a pu être à l’origine du développement d’un sentiment de force, de courage, comme de faiblesse, de peur ou d’angoisse.

Des traumatismes que vous aviez oubliés vous font réagir inconsciemment en présence du même  sentiment , à partir duquel vous aviez commencé à réagir positivement ou à bifurquer négativement dans un comportement erroné. Si vous fuyez en rêve, dites – vous qu’il y a une raison à la fuite, car problème il y a. Il ne se trouve pas nécessairement à l’intérieur de vous, mais à l’exterieur, dans l’entourage. Allez et cherchez. Sans l’analyse de nos rêves, nous vivons tous un peu comme des personnes hypnotisées. On se laisse ballotter par le destin, on le subit. Il est très important de développer la réflexion, de devenir plus conscient par l’analyse de ses rêves. Vous pourriez par cette pratique découvrir des traits de caractère que vous n’auriez pas soupçonnés. De plus, vous pourriez réaliser et prévenir au-delà des événements. C’est fort intéressant. Souvent on réalisera qu’une angoisse a disparu après un certain temps. Pour cela, il faut apprendre à décoder ses rêves, et surtout à ne pas avoir peur de rencontrer au fond de soi la folie qui nous habite, chacun d’une façon un peu différente, selon les expériences vécues et les prédispositions. Il existe deux conditions pour nous améliorer, la première c’est l’introspection par l’analyse de nos rêves et la deuxième, c’est d’avoir le courage de faire face à nos insuffisances en apprenant à travailler nos rêves positivement.

Marie Coupal, auteur du livre : le livre du rêve et de ses symboles.

 

 

Les nombres : un langage symbolique au service de l’homme

Tout le monde connait les nombres : nous vivons avec du matin au soir et ils nous suivent de la naissance jusqu’à la mort

La valeur symbolique des nombres

D’après le dictionnaire les nombres sont des  « êtres mathématiques » qui servent à dénombrer, classer, mesurer et compter. Effectivement, nous nous en servons de cette façon dans notre vie quotidienne et jusque là, il n’y à rien d’extraordinaire à cela.
C’est l’aspect rationnel des nombres que nous utilisons sans y penser.

Mais au fait, le rationnel est-il toute la vie ?

Certains esprits dits  » scientifiques  » aimeraient bien nous le faire croire, mais tout nous prouve de plus en plus qu’il y a d’autres forces en jeu, au delà de notre vision concrète des choses .D’ailleurs, notre cerveau en est l’exemple typique : nous avons un cerveau gauche dit  » rationnel « , cerveau de la raison et de la logique, et un cerveau droit, dit  » irrationnel « , cerveau de l’intuition. Ces deux cerveaux réunis nous permettent de vivre à différents niveaux de conscience.
Visiblement, certains de nos rationalistes ne doivent marcher que sur un pied !
L’aspect irrationnel des nombres, c’est leur face cachée, c’est l’aspect dit  » qualitatif  » des nombres qui les distingue de l’aspect purement mathématique, dit « quantitatif ».

Les nombres ont également une valeur symbolique reconnue depuis la nuit des temps, même par de grands personnages comme Descartes, Diderot, Balzac, Hugo et plus près de nous encore, Einstein, Freud et Jung…

Les nombres : une histoire très ancienne

Comment se fait-il qu’on trouve trace des nombres initiatiques dans toutes les grandes civilisations et cultures anciennes ? Ces nombres sacrés sont même le langage essentiel de notre Bible, référence spirituelle du plus haut niveaux… sans compter tous les édifices anciens qui reflètent d’une façon ou autre la connaissance symbolique des nombres.
En fait, les nombres sont partout et à tout niveau de l’existence. Quand ils ne servent pas à compter, ils nous aident à comprendre d’autres vérités : d’abord nous-même, notre psychologie, et également nos relations avec les autres, et notre propre évolution à travers les cycles de l’existence, cycle universels auxquels se relient nos propres vibrations personnelles. Tout est mathématique dans l’univers, tout obéit à la loi des nombres, que ce soit sur le plan concret ou sur les plans plus subtils de l’existence terrestre.

Ce n’est pas moi qui l’affirme, mais un grand nombre initié connu sous le nom de  » Pythagore « , qui fut aussi un grand mathématicien au sixième siècle avant Jésus-Christ. C’est, entre autres,l’inventeur de la table de multiplication. Personne ne conteste la valeur fondamentale des nombres, y compris sur le plan symbolique, mais on peut reprocher l’utilisation faite de cette science  » sacrée  » dans la domaine divinatoire. C’est la façon dont on s’en sert qui fait toute la différence, comme d’ailleurs d’autres sciences humaines (l’astrologie, le Tarot initiatique…etc ). Ce sont les abus ou la manipulation humaine qui sont regrettables, mais nous en subissons bien d’autres plus graves encore par les médias et toutes formes de pouvoirs existants… C’est a chacun de voir sa vérité et de vivre selon ses croyances profondes. Les nombres expriment des idées, des principes qui sont à la base de toute existence humaine, individuelle ou collective. Ils sont à la fois traits de caractère et également cycles d’évolution.

Les nombres ou les chiffres ?

Le chiffre est la représentation graphique ( ou dessin ) du nombre. Le nombre a une connotation plus noble, mais on peut indifféremment utiliser l’un ou l’autre terme.
La numérologie est la science des nombres symboliques, mais c’est un nom qui n’apparaît pas dans le dictionnaire. Il existe en revanche sous la dénomination d’arithmologie : science générale des nombres. Les nombres sont des vibrations qui traduisent en fait des énergies, des pulsions de vie, des rythmes. Il existe de multiples courants numérologiques qui nous viennent de Chine, d’Egypte, de la culture hébraïque ( kabbale ) et bien sûr, avant tout de Grèce, grâce à Pythagore, déjà cité. La symbolique des nombres est fondée sur les 9 premiers nombres, qui servent d’ailleurs à construire tous les autres, avec le zéro que nous trouvons au stade des dizaines, centaines, milliers etc…
Au départ, le zéro n’est pas considéré comme un nombre ; il prend sa signification, attaché à un nombre. Le zéro, symboliquement et seul, est considéré comme ce qui n’est pas concrètement manifesté, ou ce qui n’existe plus dans notre monde incarné. La base des nombres est 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9, soit 5 nombres impairs et 4 nombres pairs. Ces nombres correspondent aux lettres de notre alphabet : ce dernier est une architecture en soi qui représente la structure du langage. Le A est la première lettre qui correspond au 1 qui est le premier nombre. A = 1, B = 2, etc… Les nombres de 1 à 9 racontent l’histoire de l’homme et des cycles de l’homme qui fonctionnent sur une base de 9.

Les lettres

Les lettres sont chiffrées car nous avons adopté la numérotation arabe au 12 siècle ; auparavant, les lettres étaient à la fois lettres et chiffres. Ces chiffres sont additionnés et réduits de 1 à 9 afin d’être étudiés à différents niveaux. A partir d’une date de naissance ou de création, il est possible d’analyser les cycles d’évolution : cycles de vie, cycles annuels, journaliers, horaires… symbolisés également par des nombres.

On peut également interpréter les relations entre les nombres, les interactions des nombres, non seulement au niveau d’une étude individuelle, mais aussi entre deux voire plusieurs personnes.
La numérologie a pour but de :

  • mieux se connaître,
  • mieux cerner ses potentialités,
  • mieux planifier ou organiser sa vie.

Jean-Daniel Fermier, auteur du livre : Le guide de la numérologie.